Le graffiti a longtemps été considéré comme illégal, mais les choses ont évolué. Parent du street art, le graffiti est bien plus qu’une simple inscription empriente sur un mur. Né à l’époque de l’Antiquité et a ensuite perduré à travers les siècles pour devenir un art tel que nous le connaissons désormais.
A partir de 1970, cette expression artistique est devenue une composante importante dans l’émergence du street art et s’est développée à New York et encore avant à Philadelphie. Aujourd’hui, cette discipline artistique est pratiquée à travers le monde et les fresques murales ne se retrouvent plus seulement dans les rues mais aussi dans les galeries.
Nombreux chefs d’œuvres du street art sont présentés dans les galeries d’art pour le plus grand bonheur des “urbans artistes”. Si vous désirez vous lancer dans cette pratique, découvrez les bases à connaître.
Les techniques de bases du graffiti
Les peintures murales et les graffitis sont souvent confondus par les novices dans l’univers du street art. Il s’agit pourtant de deux techniques qui diffèrent sur de nombreux points. Si les peintures murales sont peintes avec des figures allégoriques, les graffitis sont plus artistiques et sont réalisés dans une calligraphie particulière. Ils se caractérisent par des initiales, des personnages ainsi que des écritures. C’est un art qui repose sur l’expression d’une création à travers des interventions picturales.
Avant de se lancer dans la pratique de cette expression artistique, il faut avant tout un point de repère pour mieux commencer. Ce point n’est autre que le blaze. Il sera votre pseudonyme en tant que graffeur. Le blaze est la base même de la création du graffiti et est utilisé pour signer une œuvre. Il forme un texte calligraphié communément appelé « tags ». D’une manière générale, chaque graffeur passe par la maîtrise de cette technique des typographies chinoises avant de s’aventurer dans d’autres. La meilleure façon de débuter consiste à s’exercer sur un sketch book – un outil indispensable à un apprenti graffeur.
A partir d’un style « block letter » vous pouvez vous initier facilement au lettrage. La base consiste à avoir un rendu uniforme des lettres aussi bien en hauteur qu’en largeur. A force de répétition, vous pouvez perfectionner votre style et passer du crayon aux capsules de bombes.
Un graffeur, un style
Tout comme le street art qui est composé de plusieurs techniques, le graffiti comprend aussi différents styles. La base reste le tag qui se définit comme étant la signature d’un graffeur. Ce travail calligraphique est aussi LE critère d’évaluation du niveau technique d’un peintre. Même une belle fresque captivante risque de « manquer d’étincelle » si le tag du graffeur est mal réalisé.
Le flop vient après le tag et s’inscrit comme un prolongement d’une signature. Plus grand et plus voyant, il est destiné à la partie vandale et est souvent constitué de deux couleurs – une foncée qui servira de contour et une plus claire qui viendra colorer les lettres.
Vous avez aussi le style « bubble » qui consiste à réaliser des graffitis en forme de bulles de savon. Il s’agit généralement de lettrages aux formes arrondies qui sont faciles et rapides à réaliser.
Toujours en matière de lettrage, vous avez aussi les graffitis blockbuster. Un block letter, comme son nom le laisse transparaître, est composé d’énormes lettres. Il existe également d’autres styles qui composent le graffiti, comme le wildstyle, l’Ignorant style, le graffiti 3D ou encore le cartoon.